Auparavant, les jeux d’argent comme le poker étaient considérés comme de simples activités de distraction. Avec les années, ceux-ci ont évolué. Aujourd’hui, jouer au poker est devenu un métier à part entière. Beaucoup de joueurs gagnent leur vie grâce à cette activité. Et, ils doivent se plier aux obligations fiscales relatives à leur "métier".
Deux types de joueurs de poker
Il existe deux types de joueurs de poker. D’un côté, on trouve les joueurs professionnels, et de l’autre côté, il y a les joueurs amateurs. Seuls les joueurs pros sont concernés par les contrôles fiscaux. Ces joueurs font du poker leur activité principale. Ils jouent donc régulièrement. Et, leurs principales sources de revenus sont leurs gains réalisés au poker.
Un joueur professionnel peut exercer sur Internet. Les sites de jeux en ligne et légaux sont légion. Certains offrent divers types de jeux, d’autres sont dédiés uniquement au poker. Il peut également participer à des tournois de poker. Généralement, il y en a chaque année. Rien ne l’empêche également de multiplier ses activités. Il peut par exemple devenir formateur de poker, égérie d’une marque, etc. Il peut aussi créer un site de jeux en ouvrant une micro-entreprise. Avec ce statut juridique, il sera soumis à l’imposition d'un auto-entrepreneur.
Les amateurs qui ne jouent que d’une manière occasionnelle ou moins régulière quant à eux sont considérés comme non professionnels. Ils doivent ainsi avoir d’autres revenus financiers.
L’imposition d’un joueur de poker professionnel
Pour devenir joueur de poker pro, il faut choisir un statut juridique. Sachez que depuis 2016, les casinos, les sites de jeux et les organisateurs de tournois sont obligés par la loi à enregistrer les noms et les adresses de leurs joueurs réalisant un gain supérieur à 2 000 euros. L’administration fiscale saura ainsi vérifier le montant de vos revenus.
L’imposition des gains dépendra de la forme juridique choisie. Si vous réalisez un chiffre d’affaires inférieur à 70 000 euros, le statut auto entrepreneur peut convenir. En effet, ce n’est pas très recommandé. En effet, avec la fiscalité de l’auto-entrepreneur, vous serez imposé à l’impôt sur le revenu après l’application d’un abattement forfaitaire de 34 %. Cela fera hausser vos impôts et diminuer considérablement vos gains. Il vaut mieux se tourner vers la création de société comme l’EURL ou encore le SASU. Vos bénéfices seront soumis à l’impôt sur les sociétés.
Le choix du statut juridique est très important. Si nécessaire, n’hésitez pas à demander les conseils d’un professionnel pour être certain de faire le bon choix.